Les études conduites par l'Apur sur 49 sites potentiels ont conduit à privilégier 5 lieux dans Paris, dont le premier mis à l'étude est celui du port de Bercy. Pour créer ce site de baignade d'ici 2025, la Ville de Paris vient de retenir le groupement Architecture Patrick Mauger/Sofid/Herskovitz & Tobie/Quatorze-IG/Agatemordka. L'équipe sera chargée d'aménager le quai et ses accès, ses programmes, dont un site sportif sur le quai et un site de baignade. Mais il faudra encore, pour voir des baigneurs face à la Grande Bibliothèque, améliorer la qualité bactériologique de l'eau, reconnaît la mairie.
Avec 18 000 voyageurs par jour attendus en 2026, la nouvelle gare d'Aulnay-sous-Bois et ses abords sont sommés de faire peau neuve avant la mise en service du GPE. Objectif : faciliter les déplacements des piétons et des modes doux dans un secteur où la voiture est reine. Il s'agit, en outre, de gagner en attractivité, notamment avec l'arrivée de nouveaux logements, commerces et équipements. Le carrefour de l'Europe, secteur sur lequel s'implantera l'îlot gare, devrait ainsi disparaître dans les prochaines années au profit d'un giratoire à feux et d'un espace "qualitatif et généreux" dédié aux piétons. Mais cette transformation devra se faire en deux temps, à quelques années d'intervalle.
Le projet de renouvellement urbain du quartier Saint-Jean dévoile son plan de composition, suite à la concertation lancée auprès du public. Les architectes-urbanistes Gautier+Conquet, désignés architectes en chef de la ZAC en mai 2023, ont pu définir l’organisation générale future du quartier, les emplacements et les usages des nouveaux espaces publics et parcs, les équipements publics, la forme des îlots de logements à construire, leurs hauteurs... Les travaux débuteront dès 2024 pour le tramway T9 et dès 2026 pour la rénovation de la résidence Saint-Jean d’Est Métropole Habitat. Bordé à l’ouest par le canal de Jonage, le projet urbain est piloté par la Métropole de Lyon, en lien avec la Ville de Villeurbanne et avec le soutien des partenaires du NPNRU (ANRU, État, Action Logement, Est Métropole Habitat).
L’objectif est de développer la mixité sociale et l’accession à la propriété en proposant 30% de logements sociaux et 70% en accession à coût maîtrisé sur un terrain de 11 781 m². Ce dernier abrite deux bâtiments, l’un voué à être démoli et un autre appartenant à Orange qui doit être conservé. Pour ce qui est des espaces verts, le projet prévoit la création d’un parc privatif et la valorisation de la végétation sur site. Les opérateurs ont jusqu’au 5 avril pour candidater à la première phase, pour une signature de la promesse de vente avec l’EPF Paca en février 2025.
Sur les deux secteurs de la ZAC, l’opération prévoit la production d’environ 200 logements, comprenant 10% de logements sociaux et 20% de logements à prix abordable. L’aménageur, signataire d’une concession d’aménagement, recherche un groupement de maîtrise d’œuvre pour l’aménagement du secteur Pontereau. Ce dernier doit majoritairement accueillir des logements individuels et en accession libre afin de compléter l’offre de logements sociaux et collectifs de la ZAC Centre-Bourg, aujourd’hui achevée, et de favoriser la mixité sociale et intergénérationnelle sur la commune de Mauves-sur-Loire. La consultation, initialement prévue jusqu'au 8 février, est prolongée jusqu'au 18 mars 2024.
Après la Bellevilloise parisienne, voici Renaud Barillet à Granville. La Ville, qui lui a donné les clés de l'église Saint-Paul, vient de retenir D4 Avocats comme AMO pour passer à l'action. En effet, la création d'une Semop, rarement utilisée dans le cadre de projets d'aménagement, mais adaptée à la réalisation et l'exploitation d'équipements publics, a été retenue par la commune pour porter le projet de transformation de l'église Saint-Paul en pôle touristique et culturel. La ville va maintenant avancer avec son AMO dans la construction des statuts et de la future concession, pour confirmer ses choix juridiques et financiers, avant de consulter des partenaires privés pour entrer au capital de la future SEM à opération unique.
Il va falloir passer de la protection à la restauration. Adopté au forceps ce 27 février 2024, le règlement sur la restauration de la nature fait figure de texte historique. Il impose notamment aux 27 pays membres de l’Union de mettre en place, dès 2030, des mesures de restauration concernant au moins 20% des zones terrestres et maritimes européennes. Les milieux urbains ne sont pas oubliés et se voient dotés de règles spécifiques. Règles que le futur PLU bioclimatique parisien a déjà fait siennes pour partie.