Vallée Sud Aménagement est aux manettes de ce projet qui vise à transformer une ancienne zone d'activité en écoquartier mixte. Plus de 100 000 m² de logements doivent voir le jour d'ici 2036 sur un secteur situé à l'interface entre le centre historique de Châtillon et le futur pôle gare du Grand Paris Express. Le plan guide dessiné par l'Atelier Marion Talagrand fait de la coulée verte qui traverse la future ZAC sur un axe nord-sud la colonne vertébrale du projet. La SPL, titulaire d'une concession d'aménagement depuis le 9 février, recherche une équipe de maîtrise d'œuvre des espaces publics pour accompagner le lancement de la phase opérationnelle.
Il aura fallu 7 ans d'études pour que le "projet urbain toulousain" arrive à maturation et l'heure est désormais à l'action. Les quartiers Compans-Amidonniers-Grand Saint-Sernin en constitueront la première déclinaison opérationnelle, sur le centre-ville. Sans doute parce que s'y concentrent de nombreux projets, comme la restructuration de la Cité Administrative, le réaménagement de l'Université ou encore la transformation du secteur Brouardel. Toulouse Métropole lance un accord-cadre de maîtrise d'oeuvre urbaine et prolonge les candidatures jusqu'au 21 mars.
Le projet, porté par la famille Masclet, doit permettre de créer un tiers-lieu culturel en exposant des manèges, des pièces de musées et des jeux mécaniques au sein des quatre halles du technicentre SNCF. La SPL Territoires Publics, aménageur de la ZAC EuroRennes sur laquelle est située le technicentre SNCF, lance une opération d’occupation transitoire sur les halles afin d’expérimenter les usages du site et de permettre aux habitants de se familiariser avec ce futur lieu culturel.
Ce schéma doit permettre de renforcer l’attractivité du secteur à travers l’implantation de nouveaux projets aéro-industriels et le développement des entreprises déjà présentes sur le site. L’objectif est de développer ces activités sur plusieurs milliers de mètres carrés de foncier en bord de piste. Le schéma doit également prendre en compte la lutte contre le changement climatique en plaçant la décarbonation des activités et des bâtiments de l’aéroport au cœur du projet. La création d’un campus spécialisé en aéronautique et gestion des risques ainsi que la réhabilitation d’un bâtiment pour faire face aux feux de forêts sont des opérations d’ores-et-déjà envisagées par la Métropole.
Cette ancienne cité de l'habitat minier a connu des travaux d'isolation thermique sur 58% du parc il y a une quinzaine d'années. Aujourd'hui, la SPL de l'Artois, qui est maître d'ouvrage du projet, souhaite mener à bien la requalification globale du secteur en y apportant de la mixité sociale. Pour y parvenir, il est envisagé la destruction de certains logements trop vétustes, des constructions neuves et des opérations de rénovation urbaine pour les bâtis à haute valeur patrimoniale.
"Des évolutions dans les destinations" entre 2017 et 2021. C'est ce qu'on peut retenir de la nouvelle étude de l'Apur. Parmi les changements notables figurent une hausse des déménagements vers la province, notamment vers la Nouvelle-Aquitaine, l'Auvergne-Rhône-Alpes, la région PACA et l'Occitanie. Ca bouge aussi du côté des départs au sein du Grand Paris : entre 2017 et 2021, ils ont augmenté de 6 % dans le Val-de-Marne et de 15 % à Paris. Si on s'intéresse aux flux entre départements, ceux allant de la petite couronne vers Paris ont reculé, notamment en provenance des Hauts-de-Seine. Les données des Caisses d'allocations familiales de l'Ile-de-France, passées au crible au même titre que celles de l'Insee, nous apprennent en outre que les départements de la grande couronne sont "toujours la destination privilégiée des familles lorsqu'elles déménagent".