Le PLUi-H bioclimatique de la Métropole devrait être adopté en juin 2024 et entrer en vigueur fin 2025. Son élaboration a été complexe, comme l'a expliqué Jean-Luc Moudenc lors du Mipim. Parmi les grands défis à relever, le respect du ZAN alors que le territoire affiche une forte croissance démographique et économique : il accueille chaque année 9 500 personnes et 5 000 emplois supplémentaires. La production de logements doit ainsi pouvoir suivre sans trop empiéter sur les espaces naturels, agricoles et forestiers. Autre problématique qui tient la municipalité en alerte : l'attente du lancement de la consultation pour la cession du site de la Cité administrative par l'Etat qui peine à se concrétiser.
Il espère dans la prochaine vague de "Territoires engagés pour le logement". Michaël Delafosse, maire de Montpellier, lancera les Ateliers du logement le 15 mars prochain pour tenter de sortir la Métropole de la crise immobilière. Quelques jours avant, lors du MIPIM 2024, Cédric Grail, directeur général d'Altémed, a révélé les nouvelles relations que le groupe tisse avec les promoteurs en temps de crise afin de les aider à commercialiser puis construire leurs opérations. Lors du "choc de l'offre" enclenché par la Métropole en 2022, près de 8 000 logements ont été lancés en consultation promoteur, sur une cinquantaine d’opérations à l'échelle de la métropole. Mais la crise immobilière a entravé les plans de la collectivité et des acteurs de la construction : sur les 80 lots lancés, 50 sont grippés. Pour parvenir à sortir ces opérations, Altémed et les promoteurs travaillent main dans la main, passant au crible les lignes des bilans pour trouver des économies et diminuant les prix des charges foncières. Mais cela n'est pas sans contreparties... Cédric Grail revient sur la stratégie appliquée en temps de crise pour Cadre de Ville.
A l'occasion du Mipim, la Métropole Européenne de Lille a annoncé que le groupement Réalités/Hérault Arnod Architectures/EMa Paysage avait été retenu pour transformer le site de l'ancienne brasserie Terken et ainsi poursuivre le développement de l'écoquartier de l'Union. La Tour Terken et la Malterie faisaient partie des huit sites soumis à candidature lors du lancement par la MEL de l'appel à projets "Habitat collectif innovant", début 2023. Le projet lauréat comprend à la fois la réhabilitation de trois ensembles patrimoniaux et la construction de 198 logements neufs.
Il s'agit des cinq derniers lots du projet Archipel 2 dont l'objectif est de concevoir, sur 11,5 hectares, un quartier résidentiel mixte, animé et fortement végétalisé. Le lancement d’un AMI en juin 2022 a permis de faire émerger cinq projets ambitieux et innovants co-construits entre les opérateurs et les futurs utilisateurs. Linkcity, le groupement de promoteurs Ophéa/HM/Opidia, Bouygues Immobilier, Promogim ainsi que Weller et Lux viennent d’être annoncés pour la construction de cinq ensembles immobiliers.
Les différentes collectivités du massif des Vosges mettent en avant un nombre important de logements vacants, de passoires thermiques ainsi qu’un parc immobilier qui ne répond pas aux besoins des ménages. Cette dynamique se double d'une fuite des jeunes actifs, entrainant un vieillissement de la population. La création d’une structure dédiée au recyclage foncier vosgien doit permettre de lutter contre la désertification des villages et de redonner vie à l’identité villageoise du territoire tout en rénovant les logements.
L'enjeu est de produire aux franges du centre-ville des logements abordables dans la nature. Territoire 25 vient de retenir trois opérateurs : GA Smart Building, CDC Habitat et Woodeum, qui acceptent de rentrer dans un laboratoire urbain. Le programme n'est en effet pas encore écrit. Après un cadrage par LesCityZens, la première réunion se tient ce 14 mars pour explorer les possibilités, confrontées au désir des candidats-habitants du futur quartier. Car ce sera une première tentative de quartier participatif menée en France. La maîtrise foncière tenue par la ville devrait permettre de sortir des logements abordables", veut croire Aurélien Laroppe, élu en charge de l'urbanisme et du foncier. Il s'agit de convaincre les jeunes couples avec enfants de s'installer aux franges du centre-ville plutôt qu'en périphérie, et l'élu ne lésine pas sur les arguments. Les deux points forts de l'offre qui a trouvé ses opérateurs : une densité de nature en ville avec un bilan carbone positif grâce à des sols vivants, et la prise en compte des attentes urbaines et immobilières des acquéreurs