"Nous allons changer de paradigme par l'innovation", nous explique Laurent Mourey, directeur général de la filiale ensemblier urbain de Bouygues Construction, qui affiche sa résilience à la crise. Elle intervient sur tous les segments de marché, et développe des offres résidentielles et tertiaires voulues au goût du jour, comme les bureaux opérés ou les résidences Neoz, où les locataires se voient proposer des logements ajustés à leurs besoins mais augmentés de services et d'aménités mutualisés. Les innovations techniques et programmatiques sont aussi au cœur des projets développés par Linkcity, comme en témoignent l'opération lauréate de l'APUI Empreintes à Paris La Défense et la reconversion de la tour Engie à Cergy-Pontoise. Le promoteur noue de nouvelles alliances, notamment avec le gestionnaire d'actifs Mirabaud, pour assurer le portage de terrains et bâtiments voués à la régénération urbaine.
Ces 150 hectares, dont la moitié est un parc naturel, peuvent-ils devenir le 6e quartier de Lomme ? La maîtrise d'œuvre va maintenant engager un travail fin de dialogue avec les propriétaires fonciers, essentiellement le promoteur investisseur Hurban, les locomotives Ikéa, Kinépolis et Carrefour, les détenteurs de baux à construction, la métropole et la mairie. L'automne 2024 pourrait voir acter de premiers invariants après une phase diagnostic. Le secteur Grand But multiplie les potentialités, qu'elles soient d'ordre économique avec la présence d'une zone commerciale dynamique à l'exception d'une galerie commerçante, urbain, grâce à sa desserte par le métro et sa proximité immédiate avec Lille, de loisirs, dû à la présence d'un parc urbain, ou encore de mobilité, avec une connexion facilitée aux autoroutes A25 et A22. A contrario, la desserte routière a généré 6 000 places de stationnement, dont la rationalisation pourrait autoriser une renaturation. Le développement de la marche et du vélo supposera aussi d'apaiser les grands axes comme l'avenue du Grand But.
La Semapa se met en quête d'une nouvelle équipe de maîtrise d'œuvre pour prendre la suite des études préalables réalisées par l'agence Asphalt. Sa mission : finaliser le plan masse d'aménagement du secteur Oudiné vaste de 3 hectares et établir des fiches de lots. Afin de désenclaver ce quartier issu de la ZAC Bédier-Oudiné, il est prévu, entre mi-2024 et mi-2025, la démolition d'une barre de 74 logements, d'une crèche et d'une vingtaine de places du parking de la tour Regnault. L'espace généré permettra la construction d'environ 3 440 m² de logements diversifiés, d'environ 5 670 m² d'activités, de 1 680 m² d'équipements et de 300 m² de commerces.
Cinq emplacements, fruits de l’aménagement du Village des Athlètes, ont été identifiés entre le Boulevard de la Libération et le Pont de Saint-Ouen pour accueillir des bateaux ou des établissements flottants. Ces derniers devront permettre l’accueil d’activités commerciales traditionnelles, de loisirs, sportives et de bien-être ou d'autres relevant de l'économie sociale et solidaire, des circuits courts et de l’économie circulaire. À l’issue de cet AMI, Haropa Port va lancer un AAP pour la signature d’une convention d’occupation temporaire du domaine public fluvial. Les candidats ont jusqu’au 18 juin 2024 pour postuler.
Nouvelle avancée dans le programme de renouvellement urbain de Strasbourg. Cette fois, l’Eurométropole s’attaque aux espaces publics du secteur Grünewald-Watteau, en entrée du quartier de l’Elsau. L’aménagement souhaité prévoit la requalification de l’entrée de ville à travers la création d’un mail paysager et d’une place structurante pour désenclaver l’Elsau et créer une nouvelle centralité au Sud-Ouest de l’agglomération strasbourgeoise.
L'équipe Degouy/Richez_associés a remporté début 2024 un lot de 7 rues relevant des programmes "Rues aux écoles" et "Embellir votre quartier" de la Ville de Paris. Si le cadre de ces interventions est déjà largement maîtrisé par la municipalité depuis 2020, Richez_associés propose de s'appuyer sur la méthode "Rue commune", mise au point dans le cadre de l'appel à communs de l'Ademe, pour renouveler la vision des "rues aux écoles". Plutôt que d'adopter une approche fragmentée et silotée, l'agence d'architecture, d'urbanisme et de paysage plaide pour une approche plus "métabolique" et transversale, tenant compte des singularités de chaque site et propice aux nouvelles expérimentations.