L'objectif est de produire 75 000 LLI d'ici 2026, ce qui implique de doubler le rythme de production actuel. Ce protocole, signé mercredi 20 mars entre l'Etat, les opérateurs et les investisseurs, remet à plat l'ensemble des mesures annoncées ces derniers mois, entre révision du zonage, extension du LLI à de nouveaux bâtiments et de nouveaux publics et ouverture à de nouvelles sources de financement. Malgré le tour de table d'un milliard d'euros bouclé par Bercy la semaine dernière, les besoins de financement iront croissant dans les prochaines années.
L'aménageur Citallios vient de désigner le groupement emmené par Richez_associés comme nouvelle maîtrise d'oeuvre de ce quartier situé au Sud de Savigny-sur-Orge et inscrit au NPNRU au titre des quartiers d'intérêt national. Le lauréat devra procéder à de multiples ajustements du plan-guide initial et permettre un désenclavement "de manière la plus douce possible" dans un contexte où de nombreuses démolitions et constructions sont d'ores et déjà programmées. Les enjeux de développement durable seront aussi mieux pris en compte dans ce "quartier résilient" qui bénéficiera d'un accompagnement renforcé de l'Anru.
Des études urbaines ont été lancées en 2021 sur le secteur Tase-Est à Vaulx-en-Velin, avec l'ambition de débuter la phase opérationnelle dès 2026. Des études seront aussi engagées, en 2024, sur la Soie-Ouest et la porte Cusset à Villeurbanne. La mutation-recomposition de secteurs industriels est aussi attendue sur Bohlen Garibaldi BUE. Côté secteur Catupolan, un projet urbain partenarial, un PUP, devrait se déployer avant fin 2026. Le besoin d'un AMO pour le pilotage général du projet Carré de Soie se fait donc sentir pour la Métropole et les communes de Villeurbanne et Vaulx-en-Velin. D'autant que des livraisons sont toujours en cours, notamment sur le secteur de L'Autre Soie. La population du Carré de Soie est passée de 14 000 à 17 000 habitants entre le début des années 2000 et 2015 et devrait franchir le cap des 25 000 habitants en 2025.
À l'issue d'une ultime phase de départage, c'est finalement l'agence TVK, associée à Carmody Groarke architectes, qui a été désignée lauréate du concours de maîtrise d'œuvre lancé en février 2023 par l'Oppic pour la conception et la réalisation du futur pôle de conservation de la BnF à Amiens. Confrontée à une croissance continue et soutenue de ses volumes de collections, la Bibliothèque nationale de France doit investir à l'horizon 2028 un nouveau centre logistique dans la ville d'Amiens, sur les emprises du site Nord du CHU Amiens-Picardie, qui a achevé son déménagement au premier semestre 2023. Les nouveaux bâtiments abriteront deux entités fonctionnelles : un centre de conservation et un conservatoire national de la presse.
Cette ZAC se déploie sur 40 hectares de terres agricoles. L'objectif de ce nouveau quartier est de répondre à la croissance démographique de la commune, avec la construction de près de 700 logements, et de créer un lien entre le secteur de la Trinité et celui de Castel-Névez. La programmation prévoit des logements individuels, intermédiaires et collectifs. Afin de préserver au maximum les qualités environnementales du site, l'opération met l'accent sur la densification de l'habitat. Dans un premier temps, il est prévu l'aménagement de 30 logements/ha pour passer à terme à 45 logements/ha.
Après avoir déployé pendant trois ans ce programme qui permet d’aider les collectivités porteuses de projets d’innovation urbaine et de transition numérique, la Métropole a identifié plusieurs leviers d’amélioration et de développement du dispositif. Elle souhaite notamment bénéficier d’une assistance technique, juridique, financière et méthodologique pour mieux accompagner les collectivités et faire émerger des projets remarquables, encore en construction, pour permettre leur déploiement à l’échelle métropolitaine. À ce jour, le fonds “Innover dans la Ville” a permis de soutenir 156 projets, portés par 71 collectivités, pour un montant de 5,6 M€ de subventions.
