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Nexity Héritage : nouveaux montages pour un nouvel équilibre économique

Créée en septembre 2023, Nexity Héritage doit "catalyser, cristalliser et incarner" le nouvel axe stratégique du groupe, explique à Cadre de Ville son président, Sharon Elbaz. Mais pour constituer un relais de croissance efficace, la nouvelle entité, dédiée à 100% à la régénération urbaine, doit d'abord conforter son modèle économique. En clair, créer de la survaleur pour compenser les surcoûts liés à la réhabilitation de l'existant. Le repositionnement des usages, avec le développement de produits de niche à forte valeur ajoutée, comme le coworking ou le coliving, est un levier puissant. Mais le groupe noue également de nouveaux partenariats avec des investisseurs et des exploitants pour sécuriser, de l'amont à l'aval, l'ensemble de la chaîne de valeur de ses opérations.

Bagnolet : le quartier Malassis-Thorez fait ses adieux à la dalle et gagne des espaces publics végétalisés

La SPL Sequano conduit cette transformation d'envergure, financée par l'Anru 2. En 2019, un plan guide établi par INterland avait permis de tracer les premières orientations. Le projet vise à faire muter le secteur Malassis-Thorez en un quartier animé, ouvert et connecté au centre-ville de Bagnolet ainsi qu'aux quartiers limitrophes. Ce réaménagement comprend la démolition de la dalle Thorez afin de permettre un retour au niveau du sol, qui se verra donc désimperméabilisé et végétalisé. La destruction de deux tours de logements permettra également de reconstruire une série d'équipements publics. Le sous-secteur Sadi-Carnot, qui inclut le square du 19 mars 1962, affichera quant à lui de nouveaux espaces verts et cheminements.

Chennevières-sur-Marne : nouveaux visages pour les îlots La Colline et Armand Fey au sein du Bois L'Abbé

Près de 6 hectares seront à réaménager sur la partie canavéroise. Le projet comprend environ 513 logements, dont 370 en accession libre. Le NPNRU vise clairement à apporter plus de mixité, sociale et opérationnelle, au sein de ce quartier, y compris en matière d'équipements publics où la programmation prévoit 3 850 m² répartis en un équipement omnisport, une épicerie sociale et un service de PMI. Côté services et commerces, on note 1 940 m² fléchés vers la création d'un pôle médical, de locaux d'entreprises, d'une Poste et d'un supermarché. Sans oublier le désenclavement du quartier via la création d'une nouvelle trame viaire et le réaménagement du parc de la colline.

ZAC Lyon Confluence 2 : un cahier des charges Bâtiment durable encore plus exigeant pour les prochains lots à construire

Alors que la seconde phase de la ZAC Lyon Confluence 2 démarre et qu'une série de nouvelles consultations promoteurs s'apprêtent à être lancées dès cette année, la SPL Lyon Confluence mandate un AMO développement durable. Sa mission consistera principalement à rédiger le cahier des charges Bâtiment durable des cessions de terrain et à s'assurer de sa bonne exécution jusqu'à la livraison des programmes. Ce faisant, l'aménageur espère rehausser encore davantage les exigences environnementales de l'opération.

Bordeaux Métropole envisage des navettes fluviales pour désenclaver la Presqu'Île d'Ambès

Pour réduire les embouteillages et atténuer l'effet de coupure urbaine de la Garonne, Bordeaux Métropole mise de plus en plus sur le transport fluvial de voyageurs. Alors que de nouvelles liaisons doivent être inaugurées dans les prochains mois, la métropole continue d'explorer les possibilités de déplacement via le fleuve. Elle réfléchit notamment à étendre le réseau aux communes de la Presqu'Île d'Ambès et lance une étude d'opportunité et de faisabilité.

Guadeloupe : Saint-François établit des cartes à 30 et 100 ans pour anticiper le recul du trait de côte

La commune compte plusieurs secteurs touchés par une érosion significative, telles les plages de l'Anse-de-l'Espérance, de Raisins-Clairs et de l'Anse-des-Salines. Ce phénomène est généré par la houle, les pluies diluviennes ou encore les courants érosifs, avec pour conséquence une réduction continue de la largeur des plages. Dans le cadre de la loi Climat et résilience, la municipalité entend réaliser deux cartes, l'une à horizon 30 ans et l'autre sur une période allant de 30 ans à 100 ans. Objectif : régir les constructions, extensions et installations autorisées ou non en fonction de la période de projection et du type d'espaces.