Vendredi 29 mars, Olivia Grégoire et Guillaume Kasbarian ont annoncé un deuxième AMI en 2024, et révélé la liste des 74 premiers lauréats du plan de transformation des zones commerciales. Ce dispositif a vocation à faire de ces zones excentrées de véritables lieux de vie. L'Etat soutiendra financièrement l’ingénierie de projet et contribuera à équilibrer le déficit des bilans d'opérations, pour une requalification de ces zones commerciales. L'AMI a été un succès. De fait, alors que l’enveloppe du programme a déjà été augmentée, passant de 24 à 26 millions d’euros, les ministres annoncent le lancement d’une deuxième vague de candidatures pour bénéficier d’un accompagnement à la transformation des zones commerciales. Les candidatures pourront être déposées dès le deuxième trimestre de l’année 2024.
Le plan guide produit par l'agence Denerier Martzolf Partenaires en 2017-2020 devra être réinterrogé dans le cadre de la mutation du secteur sud et des espaces publics attenants. De leur côté, les principes issus de l'étude réalisée par l'AUC et Une Fabrique de la ville sur le Sud de la Plaine devront être précisées. Malgré tout, la ZAC de 20 ans d'âge se poursuit avec, sur ce même secteur sud, le dépôt d'un permis de construire au premier trimestre 2024, par Icade, pour un programme à dominante résidentielle. En outre, des projets d'initiatives privés restent dans l'attente d'un véritable feu vert de la part de Plaine Commune qui souhaite se doter d'une vision plus globale du projet urbain. Une attente d'autant plus forte que le secteur sud se distingue par la présence de vastes emprises foncières en monopropriété, articulées avec des tènements de fonciers plus petits, potentiellement sujets à des développements privés que la collectivité souhaite encadrer.
Limiter le flux des camions de livraison en ville pour réduire la pollution et le trafic, c'est l'objectif du HLU, un modèle unique en France et le plus important, Ile-de-France exceptée. La livraison du dernier kilomètre se fera ensuite par véhicules électriques ou en vélos cargos. Le HLU se définit comme un modèle de distribution urbain durable, hiérarchisé et maillé, qui contribue à répondre aux ambitions de décarbonation du territoire métropolitain. Il constitue également un cas d'école de l'intégration en ville dense et desservie par les transports en commun, de l'éconoie productive.
Pour cette entrée de ville majeure, la Communauté d'Agglomération du Pays Basque a choisi l'agence de conseil en stratégies urbaines City Linked, pour élaborer le schéma directeur de l’échangeur Adour. Cette pièce urbaine livrée dans les années 2000 a bouleversé l’urbanisation du territoire qui s’est agencé sans structure réelle. La Communauté d'Agglomération constate notamment une urbanisation délétère avec des sites en friche, en bordure de zones naturelles. Elle souhaite corriger le tir en favorisant, sur les rares hectares de foncier disponibles, des opérations durables destinées au développement économique, mais aussi aux nouvelles mobilités.
L'écoquartier prendra place sur 7 hectares de terres agricoles, au Nord de la commune d'Avion. Près de 380 logements sont attendus. Le groupement V2R Ingénierie et Environnement et Canopée a été retenu pour l'aménagement du projet. Pour la commune, l'enjeu est de préserver les continuités écologiques présentes sur les pourtours du secteur et d'assurer des mobilités douces. Objectif : faire de l'ombre à l'usage de la voiture.
La mission lancée voici un an par l'Etat pour définir un modèle de financement vient de rendre son rapport, afin d'accompagner la recomposition spatiale des territoires littoraux. Ces derniers connaissent une pression du recul du trait de côte. L'Inspection générale de l'administration (IGA) et l'Inspection générale de l'environnement et du développement durable (IGEDD) ont réalisé un inventaire et une évaluation de la valeur des biens menacées en métropole et en outre-mer. Deuxième objectif de la mission : évaluer le besoin de financements pour l'acquisition et la remise en état des zones affectées, puis la recomposition en rétro-littoral. Et ce dans un contexte où les programmes d'action privilégient une gestion du littoral fondée sur la nature, mettant ainsi en avant de nouveaux usages plutôt que des actions allant contre la mer.