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Rénovation énergétique des écoles : la loi sur la baisse de la participation minimale du maître de l’ouvrage est parue

La loi n° 2024-279 du 29 mars 2024 tendant à tenir compte de la capacité contributive des collectivités territoriales dans l'attribution des subventions et dotations destinées aux investissements relatifs à la transition écologique des bâtiments scolaires a été publiée au JO du 30 mars. Elle permet, pour les projets de rénovation énergétique des écoles, de réduire de 20 à 10 % la participation minimale de certaines collectivités.

Nouvelle consultation publique sur la révision des schémas d’aménagement et de gestion des eaux

Jusqu’au 21 avril, le ministère de la Transition écologique lance une consultation publique sur un projet de décret visant à modifier les dispositions du Code de l’environnement relatives aux schémas d’aménagement et de gestion des eaux (SAGE) afin de « prévoir davantage d’agilité dans les procédures d’élaboration et de révision des schémas et dans le fonctionnement des commissions locales de l’eau (CLE) ». Il modifie également certaines dispositions du Code de l’urbanisme pour « garantir l’opérationnalité des schémas, notamment en améliorant leur intégration dans les outils d’aménagement des territoires ».

Prise en compte des obligations légales de débroussaillement dans le droit de l’urbanisme

Un décret du 29 mars modifie le régime d'autorisation d'urbanisme ainsi que celui des autorisations spéciales de travaux en site classé applicables aux coupes et abattages d'arbres. Il complète également le contenu des annexes au PLU et à la carte communale en y ajoutant la mention des périmètres des secteurs concernés par les obligations de débroussaillement.

La Justice autorise le défrichement de près de 58 hectares dans les Landes pour des projets photovoltaïques

La Cour administrative d’appel de Bordeaux annule deux refus d’autorisation de défrichement en vue de l’implantation de parcs de panneaux photovoltaïques au cœur de la forêt des Landes dans un secteur classé à fort risque d’incendie. La Cour retient en particulier que l'ensemble des mesures prises par le pétitionnaire permet de porter le risque d'incendie sur la centrale photovoltaïque à un niveau plus faible que celui d'un départ de feu extérieur dans la forêt environnante.