Certains territoires, comme la Vendée, la Charente-Maritime, les Hauts-de-France ou encore la région PACA payeront un lourd tribut au recul du trait de côte et à la montée des eaux. Alors que le nombre de communes menacées par l'érosion du littoral et engagées dans une démarche volontaire d'adaptation de leurs politiques d'urbanisme et d'aménagement doit bientôt dépasser la barre des 300, sur près de 500 communes impactées, le Cerema met à jour son inventaire des biens potentiellement touchés, en l'élargissant à de nouveaux objets, et propose un nouveau chiffrage de leur valeur. Selon le scénario du pire, qui "illustre les possibles conséquences de l'inaction face aux effets du changement climatique" à l'horizon 2100, les surfaces urbanisées touchées par les risques littoraux pourraient représenter 41 178 ha à la fin du siècle, soit 4 fois la surface de Paris intra-muros. Le coût de l'inaction à ce même horizon dépasserait 93 Md€ si l'on additionne les valeurs vénales des logements et des locaux d'activités directement menacés.
Pas moins de 3 études urbaines ont été réalisées depuis 2020, témoignant de l'ampleur du projet. Après celle de l’agence Richez & Associés et de Citadia, c'est l'étude du groupement Vox/OGI qui signe l'entrée en phase opérationnelle du quartier NPNRU Béthisy à Noisy-le-Sec, avec la SPL Ensemble pour aménageur. Au programme, la réhabilitation d'environ 350 logements et la résidentialisation de 6 résidences, mais aussi le désenclavement du quartier qui passera par une refonte des espaces publics. Ces derniers se verront aussi largement végétalisés, notamment via la plantation de 36 arbres, mais également la création d'une "forêt urbaine" et d'un jardin comestible. De nouveaux usages qui permettront d'animer le quartier, en lien avec l'arrivée de nouveaux commerces et services, dans le prolongement du cœur de ville.
La valorisation du foncier de l'ancienne usine textile Lepoutre est l'une des premières actions que la Sem Ville Renouvelée est amenée à conduire dans le cadre de la concession d'aménagement "Bourgogne". Sur ce site de 3 hectares appartenant à l'EPF des Hauts de France, l'aménageur lance un appel à projets pour réhabiliter trois bâtiments historiques (la Chaufferie, la Conciergerie, la Filature) et pour construire trois lots neufs. L'objectif est d'en faire une "polarité économique" marquant l'entrée du quartier NPNRU de la Bourgogne et préfigurant sa mutation. Le projet inclut en outre une phase d'urbanisme temporaire dans le patrimoine existant.
La future zone d’activités économiques doit s'implanter au Sud-Ouest de Mérignac et permettre d’accompagner le développement de la Communauté d’agglomération du Grand Cognac, aujourd’hui en manque d’espaces à vocation économique. La maîtrise d’oeuvre du projet vient d’être confiée à Christine Guérif Architecte et Urbaniste. Les collectivités souhaitent que les études soient réalisées en 2024 pour un démarrage des travaux en 2025.
Lui a intégré la rue d'Ulm en philosophie, elle en chimie et matériaux. Agnès Audier vient d'être nommée présidente (non exécutive) du conseil d'administration de la Scet, aux côtés de Romain Lucazeau, directeur général du groupe rattaché à la Banque des Territoires. Ce dernier, qui poursuit son plan de transformation de la Scet engagé en 2021, confirme un résultat 2023 "à l'équilibre pour la deuxième année consécutive", pour environ 40 millions d'euros de chiffre d'affaires. Il modifie également la gouvernance opérationnelle de la société de conseil aux acteurs publics et privés des territoires, en promouvant Anne Matysen directrice générale déléguée du Groupe Scet. Ancien de Roland Berger, Romain Lucazeau est donc désormais associé à une présidente senior advisor du BCG, et nomme DG déléguée une ancienne de Sofred Consultants. Logique pour développer un groupe de conseil...