Les promoteurs Telamon et Bricqueville finalisent leur opération située à 300 mètres de la station Nanterre-La-Folie. D'ici 2025, ils livreront Hélios, un immeuble en R+16 proposant 94 appartements. Un autre immeuble en R+8 accueillera 2 700 m² de bureaux sur les trois premiers niveaux, puis des logements sociaux au-dessus. Un troisième immeuble de 10 500 m² sur 8 étages ouvrira ses portes à 2 500 étudiants. Enfin, 6 000 m² de garde-meuble seront aménagés sur deux niveaux de sous-sol. Une programmation mixte et dense qui fera malgré tout la part belle aux espaces végétalisés : la moitié des 7 500 m² de foncier sera dédiée aux espaces publics et verts.
L'Hôpital d'Instruction des Armées Robert-Picqué à Villenave d'Ornon va être progressivement libéré à compter de la fin de l'année 2025. Pour activer le site et "éviter la dégradation des bâtiments existants qui seraient inoccupés", la Fab a décidé d'engager une phase d'urbanisme transitoire. Elle recrute à présent un prestataire pour approfondir la stratégie établie en 2023 avec Plateau Urbain. Il s'agit avant tout de définir les modalités opérationnelles de ces différentes occupations. La mission inclut également des études de faisabilité technique sur 7 bâtiments ainsi que l'accompagnement de l'aménageur dans la sélection des futurs gestionnaires.
L'Université de Lille entend moderniser ses différents campus afin de les faire gagner en attractivité, mais aussi en résilience. Elle s'est récemment entourée de l'agence de paysage Altitude 35 pour l'élaboration d'un plan guide pour la Cité scientifique, vaste de 120 hectares. En parallèle, en janvier 2024, elle a désigné l'agence Particules en tant que mandataire d'une équipe d'architectes-urbanistes-paysagistes afin de réaliser une première étude pré-opérationnelle à l'échelle du campus Pont-de-Bois, vaste de 22 hectares. Objectif : identifier les enjeux de transformation des espaces extérieurs de ce site. Vétusté des réseaux, multiples conflits d'usages, aménagements obsolètes ou encore espaces extérieurs trop imperméabilisés font partie des nombreux maux dont souffre les deux campus. Le projet Eco-Campus vise ainsi à les rénover pour en faire des quartiers durables et intégrés à leur territoire.
La commune s'est engagée dans la démarche “zéro logement vacant” sur le périmètre Action Cœur de Ville et mène depuis plusieurs années un programme volontariste de réhabilitation de l'habitat ancien privé. Les Opah se sont donc succédé sur le territoire communal, et plus précisément dans le centre ancien, qui rassemble près de 500 immeubles. Les conventions signées au titre du renouvellement urbain et des copropriétés dégradées ont déjà permis, sur la période 2020-2024, de traiter 70 immeubles et de réhabiliter 76 logements. Aujourd’hui, la Ville de Bastia entend poursuivre ces efforts en déployant de nouvelles Opah sur son centre ancien. Mais elle doit faire face à de nombreux dysfonctionnements organisationnels, tels qu’un découpage parcellaire chaotique, une vacance extrêmement marquée ou encore une méconnaissance des propriétaires.
Début avril, l'Ademe a publié un nouvel avis consacré à la "transition juste". L'occasion de définir les contours de cette notion qui consiste à s'assurer que la transition écologique ne se fasse pas au détriment de la justice sociale et territoriale. Nul ne doit pour autant reculer face au cap de la neutralité carbone, assure l'Ademe, surtout pas les plus riches et les plus émetteurs qui doivent au contraire "être mis à contribution de manière visible et à hauteur de leurs capacités". En revanche, des mesures d'accompagnement doivent impérativement être mises en place pour ne pas aggraver les inégalités. L'Ademe proposera à partir de 2025 un jeu d’indicateurs sur la transition juste "afin de contribuer au suivi de l’action publique en la matière".