L'heure est à l'entrée en phase opérationnelle pour ce projet qui a été largement réinterrogé en 2022. Le site doit s'ouvrir sur l'extérieur mais il s'agit aussi de "préserver le calme" en cœur d'îlot. Une réflexion sur les rez-de-chaussée des futurs bâtiments est attendue, tout comme sur les usages souhaités par les habitants et ceux qu'entend encourager la Ville de Paris, notamment sur la question du genre.
Le projet de Quartier des Savoirs, à la frontière des communes de Guyancourt et de Saint-Quentin-en-Yvelines, franchit une étape importante, avec la prise d'initiative de l'EPA pour la création de ZAC Gare Guyancourt - Saint-Quentin sur 64 ha. Plus de 2 000 logements familiaux vont voir le jour sur ces anciennes friches industrielles, ainsi que 160 000 m² d'activités, des équipements publics, des commerces et près de 15 ha d'espaces verts.
Le Plan d'adaptation au changement climatique est l'une des pièces majeures du SCoT valant PCAET que Rouen Métropole Normandie est en train de réviser. Sur la base des objectifs stratégiques adoptés en conseil métropolitain et du diagnostic des vulnérabilités au changement climatique achevé fin 2023, la métropole lance aujourd'hui la rédaction du plan d'action. Une responsabilité qu'elle vient de confier au bureau d'études Intermezzo. Ce document doit permettre "d'allier les stratégies et actions métropolitaines et communales dans un ensemble cohérent". La Métropole et d'autres collectivités partenaires sont en effet déjà engagées, via des programmes de l'Ademe et de la Région Normandie, dans la mise au point de mesures d'adaptation.
L'agence A+ Architecture (mandataire), associée au BET Lamour, a été désignée architecte-urbaniste-paysagiste pour la conception d'une zone d'activités économiques de 6 hectares sur la ZAC Sainte-Barbe à Draguignan. Celle-ci s'établira au sein d'un espace naturel en friche vaste d'une vingtaine d'hectares. La zone devrait accueillir des activités liées au secteur de la défense et de l'éco-construction, bien que la programmation ne soit pas totalement arrêtée. Ce sera notamment l'une des missions de la nouvelle équipe de maitrise d'œuvre. Une chose est sûre : les qualités naturelles et paysagères du site devront être préservées, à la fois pour proposer un nouvel espace de nature aux habitants, mais aussi pour permettre la gestion des eaux pluviales.
La requalification de cette friche de 8 hectares va permettre de créer une couture urbaine entre la presqu’île et le quartier des usines, héritage du passé industriel de la ville de Balaruc-les-Bains. Son réaménagement repose sur la création d’espaces publics ainsi que sur l’implantation d’équipements et d’activités artisanales. La Raffinerie du Midi doit également permettre de réduire la place de la voiture en ville grâce à la construction d’un parking relais et l’aménagement d’infrastructures à destination des mobilités douces. Ce projet est tout de même confronté à de nombreuses problématiques telles que des risques d’inondations, des fouilles archéologiques à réaliser ou encore des opérations de dépollution en cours depuis presque 20 ans.
En 68 ans d’existence, la société a mené à terme 800 projets et pilote aujourd’hui 110 opérations. Elle est aussi très engagée dans la réindustrialisation vertueuse et la remilitarisation du territoire. Elle est ainsi un partenaire de confiance du Ministère des Armées, pour qui elle a déjà livré un projet et mène actuellement deux opérations. Fidèle à sa vocation première, la SEBL Grand Est accompagne en priorité les territoires des zones rurales et péri-urbaines qui peinent souvent à trouver une ingénierie pour développer leurs projets. Revue de projets avec Jérôme Barrier, directeur général de cette SEM des champs.