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La Ville de Paris veut rétablir le caractère historique de la place de la Concorde

Pour se rapprocher de l’aspect originel de la grande place parisienne tout en la plaçant dans les trajectoires du 21e siècle, la commission d’experts chargée de penser le réaménagement de la Concorde a élaboré 12 propositions. L’objectif est de rétablir la symétrie originelle de la place tout en y implantant des espaces végétalisés, la Concorde n’ayant pas toujours été si minérale. Pour retrouver ces espaces de symétrie et de nature, le projet prévoit une transformation de l’organisation des mobilités sur la place afin de diminuer l’emprise de la voiture et ainsi faire la part belle aux piétons et deux roues. Sous peu, cinq candidats seront sélectionnés pour la seconde phase du concours de maîtrise d’œuvre lancé en mai 2024 et le groupement lauréat sera annoncé en janvier 2025. À ce jour, l’enveloppe affectée au réaménagement de la Concorde s’établit à 35 millions d’euros mais Anne Hidalgo se dit prête à “aller au-delà” de ce montant.

Courbevoie : la Ville enclenche le renouveau du secteur Charras

Une concession d'aménagement via une Semop lancera prochainement le coup d'envoi de la transformation du secteur Charras et de sa dalle. L'EPT Paris Ouest La Défense, qui porte ce projet, s'est entouré du groupement d'AMO composé de Segat (mandataire), de Ferrier Marchetti Studio et de l'agence TER afin de "révéler la vie au sein du bâtiment". Ce vaste ensemble compte un centre commercial dont le taux de vacance dépasse les 50 %, des équipements publics, des parkings, des logements en copropriété ou encore un hôtel. Autres objectifs : rendre le site traversant et le faire muter en un "nouveau haut lieu de rencontres et d'activités".

Lyon : deux bâtiments publics structurants vont voir le jour sur le quartier Mermoz Sud

Depuis 2005, le quartier Mermoz, situé dans le 8ème arrondissement de Lyon, a entamé sa mutation. Près de 20 ans après le début des travaux, le chantier conduit par la Métropole de Lyon, l’Etat et la Ville de Lyon entame une nouvelle phase avec le renouvellement urbain de Mermoz-Sud. Il entre d'ores et déjà dans une phase opérationnelle avec l'annonce des équipes lauréates pour la construction d'un nouveau pôle sportif et culturel et la reconstruction du groupe scolaire Louis Pasteur. À l’issue de deux concours, la Ville de Lyon a retenu le projet présenté par Hérault Arnod Architecture pour le Pôle sportif et culturel et celui de CRR Architecture et Mimêsis Architecture pour le projet de reconstruction du Groupe scolaire Louis Pasteur.

Chambray-lès-Tours : un nouveau "quartier bas carbone" se dessine en entrée de ville

La municipalité lance un AMI, à destination d'opérateurs ou de groupements d'entreprises, pour la réalisation d'un quartier de 250 logements maximum. Ils prendront place sur trois sites totalisant 5,7 hectares : l'ancienne concession Renault, "Porte des Arts" et "Iveco", tous trois fortement imperméabilisés. D'où l'ambition de la commune de donner naissance à un quartier répondant à des exigences environnementales élevées. Celui-ci devra ainsi être "bas carbone", renaturé et proposer des bâtiments réversibles. Le développement des mobilités douces est également attendu, tout comme une mixité de fonctions. Objectifs : multiplier les usages au sein d'un même site pour diminuer les temps de trajet et faire de ce nouveau secteur un "lieu de destination".

Besançon : Territoire 25 engage l'urbanisation du secteur Nord de la gare Viotte

La SPL Territoire 25, signataire d’une concession d’aménagement en 2015, finalise les réalisations du secteur Sud de la gare Viotte et s’attaque désormais au secteur Nord. Et pour cela, elle vient de désigner FCML Architectes pour la maîtrise d’œuvre urbaine du quartier bisontin. Ce dernier, situé sur une ancienne friche ferroviaire de la SNCF, a une vocation principalement résidentielle, avec une quarantaine de logements le long de la rue Nicolas Bruand ainsi qu’un programme immobilier de 2 100 m² sur le plateau ferroviaire. La renaturation des falaises, l’insertion de la biodiversité et l’installation de voies dédiées aux modes doux composent une dynamique majeure du projet.

Marseille : la Métropole se réapproprie ses terres agricoles productives

La collectivité entend se doter d'outils spécifiques pour mobiliser du foncier public, parfois en friche. Elle souhaite également implanter des projets d'élevage incluant ou non un volet pastoral. Il s'agit, en outre, d'utiliser les aménagements hydrauliques existants ou programmés pour s'assurer d'une ressource en eau disponible. Car, sur le territoire métropolitain, près de 30 % des terres agricoles ont disparu entre les années 1970 et 2020, soit 30 000 hectares. En cause notamment, la pression foncière qui prive la collectivité et ses habitants d'un "capital agricole stratégique pour le renforcement de la souveraineté alimentaire". Bien que la collectivité ait d'ores et déjà mis en place un Projet alimentaire territorial (PAT) labellisé niveau 2, elle souhaite accélérer la cadence. En 2022 déjà, la collectivité lançait un plan regroupant dix actions. Leur objectif : sécuriser et améliorer le potentiel productif des terres agricoles, mais aussi lutter contre l'artificialisation des sols.