D’après une étude de l’Apur, la capitale comptabilise à ce jour 269 080 logements sociaux, soit 23,7% des résidences principales. En y ajoutant les constructions en cours et les logements en travaux, ce taux atteint 25,5%, permettant ainsi de classer Paris parmi les villes sur le point d’atteindre l’objectif fixé par la loi SRU, même si la Ville souhaite aller encore plus loin et élever ce pourcentage jusqu’à 30% d’ici 2035. La production d’habitat social, entre 2001 et 2023, a grandement bénéficié des constructions neuves, qui représentent 44% des logements financés sur cette période. Aujourd'hui, la réhabilitation prend toutefois de plus en plus de place avec 45% des logements sociaux produits en 2023 provenant de l’acquisition-réhabilitation.
Après la fermeture de l'usine Leroy en 1982 et de celle de Henkel en 2002, la municipalité a sollicité l'Epfif pour l'aider à acquérir les 11 hectares de terrains, idéalement situés en bord de Seine et à quelques minutes à pied de la gare et du centre-ville de Saint-Fargeau-Ponthierry. Titulaire d'une concession d'aménagement depuis mars 2024, la SPL Melun Val de Seine Aménagement souhaite à présent se doter d'un plan guide stabilisé pour concrétiser la programmation envisagée par la commune, soit 45 000 m² maximum de logements (environ 595), 25 000 m² d'immobilier d'entreprise-activités et 1 000 m² de commerces et bureaux.
Le parc s'implantera sur le site de l'ancien stade, à mi-chemin entre les centres-villes de Frontignan et Sète et en lien avec le canal de Rhône à Sète. Le programme s'articule autour de trois ambitions : créer un espace de convivialité intergénérationnel, favoriser les mobilités douces et participer à la gestion écologique du site. En effet, ce dernier se trouve le long d'un "corridor écologique lagunaire" et fait figure d'"espace stratégique pour les réservoirs de biodiversité". L'occasion, donc, de renaturer cet espace, en accord avec le plan d'actions qui a émergé lors des Ateliers des territoires pour adapter l'Agglopôle aux conséquences du recul du trait de côte.
En quête d'attractivité, la Ville de Calais entreprend la refonte d'espaces publics majeurs, notamment la place Foch et le boulevard Clemenceau, portion stratégique de la "promenade calaisienne" qui relie la place Crèvecœur au littoral, en passant par le théâtre et l'Hôtel de Ville. Le projet, à l'interface entre le quartier Calais Nord et le front de mer, récemment requalifiés, donnera la priorité aux modes actifs et mettra en valeur la richesse patrimoniale de ce secteur né de la reconstruction, tout en prenant en compte les enjeux d'adaptation au changement climatique.
Dans un contexte de limitation de la consommation des terres naturelles et agricoles, l'agglomération de Saint-Quentin-en-Yvelines souhaite évaluer les potentiels de mutation du foncier. L'intercommunalité lance une étude pour disposer d'une meilleure vision des capacités de densification mais aussi de désartificialisation et de renaturation de son territoire. Ce travail conduit par Villes Vivantes doit notamment "alimenter" le futur PLUi-H.