Trois stades d'avancement ont été définis par l'EPA. Sur la ZAC Saint-Jean-Belcier par exemple, des promoteurs ont été désignés sur presque tous les lots, avec des travaux d'aménagement qui se poursuivent sur Amédée Saint-Germain, Armagnac, Saget, quai de Paludate et Ars. La commercialisation est aussi "quasiment intégralement réalisée" sur le secteur Deschamps/Belvédère de la ZAC Garonne-Eiffel. Sur la ZAC Bègles Garonne, les études et travaux se concrétiseront dans les prochaines années. Ici, le dossier de création de la ZAC devrait être approuvé en 2025. Enfin, on note des projets de long terme, dont la temporalité reste incertaine, avec Floirac sud et Bègles Faisceau. Si Floirac sud se distingue par l'"intention politique d'aménager un quartier consacré prioritairement à l'économie productive", Bègles Faisceau compte tirer parti de la future mise en service du RER métropolitain qui desservira la gare de Bègles dans les prochaines années.
Le quartier, qui réunira environ 4 800 logements à terme, fait face à une croissance rapide de sa population. Pour répondre aux besoins des habitants et notamment des plus jeunes, la Ville d’Aix-en-Provence réinterroge l'offre de services et d'équipements de manière à accompagner au mieux cette dynamique démographique. En effet, le secteur fait aujourd’hui place à de nombreux manques, que ce soit en termes de places dans les écoles, de commerces, d’équipements de loisirs sportifs et culturels ou encore de logements étudiants.
Ce projet doit permettre la construction d’une zone économique et événementielle, dans la continuité du Park de Kerampuilh, où se déroule chaque année le festival musical des Vieilles Charrues. Il offre un potentiel constructible d’environ 100 000 m², avec un parc d’activités de 20 hectares et un espace événementiel de 26 hectares, très peu urbanisé afin de s'adapter à la variété des manifestations accueillies. La durée de la concession est de 15 ans et son coût est estimé à 8,2 M€ HT. La consultation, initialement programmée jusqu'au 2 août, est prolongée jusqu'au 18 octobre 2024.
Les Agences de l'eau contribuent largement aux projets d'adaptation des espaces urbains au changement climatique. Sur le bassin Loire-Bretagne, une enveloppe de 120 M€ a été fléchée vers les trois appels à projets lancés en janvier 2024 et dont la première phase vient d'être clôturée. Ainsi, près de 20 millions d'euros financeront 89 opérations, notamment pour améliorer l'infiltration des eaux de pluie au sein d'espaces végétalisés et pour restaurer les milieux aquatiques. L'Agence aide notamment Le Mans Métropole dans l'aménagement de ses espaces de pleine terre liés au développement des lignes de bus "Chronolignes". L'Agence lutte également contre les fuites dans les réseaux d'eau potable : sur son bassin, près de 17 % des volumes d'eau prélevés se perdent, en grande partie dans les réseaux de distribution vieillissants. Orléans Métropole s'est ainsi vue financer des équipements de télérelève. De son côté, l'entreprise Michelin va se faire aider dans le financement de son projet "Hydraloop", un dispositif qui permet de réutiliser les eaux usées traitées.