Le plan guide opérationnel est attendu d'ici fin 2025. Mais avant, la SPLA-IN Noisy Est souhaite "construire une image positive et renouvelée" de ce quartier qui affiche une "obsolescence accélérée". D'où la volonté de mettre en oeuvre une "stratégie d'animation du PPA" à travers des actions de concertation, de communication, d'événementiel et d'activation de sites via l'urbanisme transitoire. Objectif : mettre en lumière les atouts du Mont d'Est, mais aussi les projets engagés ou à venir dans le cadre de sa transformation.
Le groupement TKV/Base/Egis/EODD/Les Eclairagistes Associés/Minéka/La Formidable Armada/VPEAS/Sol&Co a été désigné architecte-urbaniste-paysagiste en chef, avec des missions de maîtrise d'oeuvre des espaces publics d'infrastructure et d'AMO qualité environnementale et urbaine sur la ZAC du Vallon à Saint-Genis-Laval. Aujourd'hui, il est prévu sur la ZAC une programmation mixte de 200 000 m² SDP sur des fonciers appartenant majoritairement aux Hospices Civils de Lyon (HCL). Cette dynamique métropolitaine n'occulte pas la dimension écologique du site, bien au contraire. La préservation du patrimoine naturel et de la faune en place fait partie des axes majeurs du projet qui se veut "adapté au changement climatique".
La croûte terrestre, au niveau du territoire communal de Hatten, bénéficie de caractéristiques spéciales, faisant de la Ville un site géothermique idéal. Dans le cadre d’une stratégie de réindustrialisation par l’utilisation de la géothermie profonde, la collectivité, souhaitant profiter de cet avantage, va créer un pôle d’excellence de la géothermie profonde et ainsi accueillir des activités industrielles hautement consommatrices de chaleur. Le site pressenti pour l’implantation de ce parc d’activités s’étend sur 54 hectares, au sud-ouest de la commune de Hatten. L’outil ZAC va être utilisé pour l’aménagement du futur pôle d’excellence de la géothermie profonde.
L'Ademe vient de publier une note sur la nécessité d'adapter les pratiques sportives, mais aussi les lieux qui les permettent, face à l'augmentation des températures. La pratique sportive en extérieur est en effet déconseillée au delà de 32 degrés, la santé pouvant être mise en danger. L'Agence met notamment en avant l'aménagement urbain qui pourrait rendre plus confortable les activités sportives dans l'espace public via le développement de solutions de rafraîchissement, tels que la végétalisation, la présence de l'eau ou encore le type de matériaux utilisés dans les infrastructures. Elle pointe aussi l'importance de rénover les équipements, que ce soit en termes de qualité de l'air intérieur et extérieur, mais aussi de consommation d'espaces ou d'énergies, car de plus en plus d'usagers devront y être accueillis lorsque les températures seront en hausse. Accepter que certains sports ou loisirs soient menacés de disparition est enfin encouragé par l'Ademe qui rappelle que l'augmentation du niveau de la mer pourrait provoquer la relocalisation de presque un quart des clubs de voile situés sur les littoraux français. L'heure est donc à la réflexion et aux évolutions.