A l'usage unique de
De 10h30 à 11h45 - salle des Lustres
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LE PROGRAMME :
317 communes sont directement concernées par le recul du trait de côte. D'autres communes encore sont concernées par le risque de submersion marine ou fluviale. Comment projeter, planifier, orchestrer la modification de la silhouette d'une ville ? Comment faire adhérer les habitants et usagers ? Quel financement ?
Par : Paul Delduc, Chef de service, IGEDD
Phénomène lent aujourd’hui et freiné/stoppé par les ouvrages de protection, l’érosion sera fortement amplifiée à l’avenir par l’élévation du niveau marin qui s’accélèrera dans la seconde moitié du siècle, impactant plus fortement les zones basses. Les enjeux ne sont plus ceux d’un repli organisé à l’échelle communale ou intercommunale, mais des enjeux d’aménagement du territoire, nationaux et/ou régionaux. Quels dispositifs mettre en place ? Quel financement ? Quelle solidarité ?
Par : Antoine Petitjean, architecte-urbaniste, Atelier Philippe Madec
Le Bourg du Prêcheur est confronté à deux risques majeurs : le recul du trait de côte, dont déjà 150 mètres ont disparu en 50 ans et les coulées de boue (lahars) déclenchées par les très fortes précipitations sur une géologie encore récente. Une partie du bourg doit être déplacée pour être préservée.
Parallèlement, les spécificités du territoire, les écosystèmes locaux, la propriété du foncier… complexifient l’opération. Pourtant, le territoire bénéficie de grandes richesses naturelles. Quelle stratégie foncière ? Quelle programmation ? Quel financement ?
Par : Loïc Marquer, Directeur grand projet urbain Action Cœur de Ville, Direction générale des services, Morlaix Communauté
Une rivière contrainte en sous-sol qui engendre des inondations : Morlaix décide de remettre l’eau au centre de la ville pour empêcher de futures inondations, s’adapter au changement climatique, favoriser la biodiversité et le rafraîchissement urbain.
Focus animé par Alexandre EXCOFFON, rédacteur en chef, Cadre de Ville
INTERVENANTS :
Paul Delduc est actuellement chef du service de l’inspection générale de l’environnement et du développement durable au Ministère de la Transition Écologique et de la Cohésion des Territoires depuis juin 2022. Auparavant, il a été conseiller du Président de la République pour l’environnement, l’énergie, l’agriculture, les transports, le logement et la mer (2019-2022). De 2015 à 2019, il a occupé le poste de Directeur général de l’aménagement, du logement et de la nature. Sa carrière a débuté au Ministère de l'Agriculture, où il a développé une expertise en gestion forestière et développement rural. Paul Delduc est diplômé de l'École polytechnique, de l'École nationale du génie rural, des eaux et des forêts, et détient un DEA en économie mathématique et économétrie de l'université de Toulouse.
Architecte-urbaniste, Antoine Petitjean collabore depuis 2008 avec l'Atelier Philippe Madec auquel il s’associe en 2022, la structure devenant (APM)&associés. Il aborde autant les questions d'architecture, de projet urbain que de prospective territoriale. Contributeur aux « Ateliers Projet Urbain » (2010 et 2015), il a coécrit plusieurs ouvrages abordant les politiques métropolitaines comme Lisbonne, le projet urbain en temps de crise (2013), Le Génie d'Amsterdam - Opportunité, agilité, inventivité (2016), Berlin, le génie de l’improvisation (2017) ; Madrid, Solidarité, participation créativité (2018). Assistant les travaux du Club Ville Aménagement (2017-19), il est l’auteur du livre La ville pas chiante, alternatives à la ville générique (Le Moniteur, 2021). Il accompagne la DGALN dans l’initiative du Grand Prix de l’urbanisme et du Palmarès des Jeunes Urbanistes depuis 2019.
Antoine Petitjean est enseignant vacataire à l'École nationale supérieure du paysage de Versailles, antenne de Marseille. Il a été récompensé en 2016 par le Palmarès des jeunes urbanistes, remis par le ministère en charge de l’urbanisme (Logement et Habitat durable). En 2017, il est lauréat du programme « Hors les murs » de l'Institut français pour son projet Évidence, subjugation : résidence itinérante au Nord de l’île de Honshu, entre relecture de la spatialité domestique japonaise et enquête sur la « modernité alternative » de l’architecte Bruno Taut.
Engagé dans la coproduction du projet de territoire, il pilote des projets expérimentaux dans des conditions territoriales complexes, comme dans le cas de Refondation du bourg du Prêcheur (Martinique) confronté à des risques majeurs. Il s’attache également à assister les collectivités dans la recherche d’alternatives aux « solutions génériques » (Marne-la-Vallée, Grasse, Caluire-et-Cuire), faisant le lien entre potentiels de réhabilitation urbaine et architecturale et créativité programmatique. Il pilote également des projets urbains d’ampleur portant les sujets de proximité, de circularité et d’équilibre nouveaux entre dynamiques naturelles et usages humains (Sevran, Amiens, Saint-Paul – La Réunion).
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