Le nouveau document d'urbanisme de Paris est ajusté après l'enquête publique sur des points sensibles, comme la servitude de mixité fonctionnelle, ou l'indice de végétalisation du bâti. L'adjointe en charge de l'urbanisme à Paris livre un entretien exclusif à Cadre de Ville. Emplacements réservés, externalités positives, végétalisation... Le PLU bioclimatique a été retouché sur bien des points irritants pour les porteurs de projets et les détenteurs d'actifs immobiliers, avant d'être soumis cette semaine au vote pour approbation par les conseillers de Paris : la majorité politique du Conseil s'est d'ores et déjà prononcée en faveur de cette approbation.
Avec "Bobigny 2040", la municipalité entend accompagner la mutation urbaine de l'ensemble de son territoire de façon maîtrisée. Formes urbaines, densité, usages, etc. Tous les quartiers, y compris ceux où des projets sont en cours de développement, devront être passés au crible afin de parvenir à un "projet de ville" pour les 15 prochaines années. On retrouve ainsi les quartiers NPNRU Paul Eluard, Chemin Vert et Abreuvoir, mais aussi les opérations de la ZAC Ecocité le long du canal de l'Ourcq, le nouveau "Cœur de Ville" en voie d'achèvement ou encore les futurs pôles d'échanges multimodaux que sont Bobigny Pablo Picasso, Drancy-Bobigny, Bobigny la Folie et Pont de Bondy qui accueilleront pêle-mêle le tramway T1, la ligne 15 du Grand Paris Express, le TZen et le Tram Express Nord. Des morceaux de ville devraient ainsi encore évoluer, la municipalité étant, en outre, dans l'attente de propositions d'aménagement sur 5 secteurs.
La friche Eram, associée aux parcelles agricoles à urbaniser, cumule 7,9 hectares. Cette entrée de ville s’apprête à accueillir 200 logements, un équipement public à vocation sociale et culturelle, un parking paysager relais et deux programmes mixtes mêlant activités tertiaires et logements. Mais le projet est loin d'être gravé dans le marbre à cause de problématiques de pollution des sols qui pourraient le faire évoluer.
Ce projet, porté par la CC Entre Bièvre et Rhône, doit permettre de répondre au besoin d’implantation des entreprises en procédant à une extension du parc d’activités existant de 40 hectares. Il s'agira de concevoir un quartier urbain économique intégrant une offre foncière et immobilière mixte, tout en prenant en compte les problématiques de biodiversité, d’énergie et de sobriété foncière. La ZAE proposera notamment 17,9 hectares de surfaces cessibles, 6,6 hectares de réserves éco-paysagères ainsi qu’un corridor écologique de 1,3 hectare.
Cette opération doit permettre de requalifier les 8 000 m² du secteur Chassepinière en une forêt urbaine. Le terrain de football sera donc transformé en espace de détente et de promenade comprenant des aires de jeux, tandis que l’ancien vestiaire sera réhabilité pour accueillir un espace d’animation en lien avec les futurs aménagements paysagers. Néanmoins, des diagnostics doivent encore être réalisés sur le site de projet, potentiellement pollué, pour assurer la compatibilité des sols avec le projet de plantation et de déminéralisation.
Le Département de l'île s'appuie sur le label Unesco "La Route de l'esclave Traces-Mémoires en Guadeloupe" pour développer, sur 5 sites, des mémorials, des parcs publics ou encore des espaces de recueillement. Un mandat d'études-réalisation concerne ainsi le cimetière Sainte-Marguerite à Le Moule, la parcelle BD163 à Saint-François, le site de la Piéta à Port-Louis, celui de la Mahaudière à Anse-Bertrand et enfin le canal des Rotours à Morne-à-l'Eau. Des lieux riches en biodiversité que les différents aménagements devront prendre en compte. Une insertion parfaite dans les tissus urbains, notamment d'habitation, est également attendue.
Pour aller vers une ville post carbone, un certain nombre de réglementations ont été mises en place. ZAN, RE2020, décret tertiaire, ... ainsi que de nouveaux process. Cadre de Ville mobilise ses experts par une approche juridique opérationnelle des nouvelles façons de faire.