Le projet de restructuration du site RATP illustre les efforts des partenaires pour libérer un foncier central à travers un projet réconciliant logements et activités industrielles. Initié en début de mandature, à la faveur d'un protocole d'accord Ville / RATP en faveur de la construction de logements neufs, verra prochainement désigner les architectes de sa seconde phase. La première pierre a été posée mardi 19 février par Julien Denormandie, ministre du Logement.
La communauté d'agglomération Grand Paris Sud Seine-Essonne-Sénart poursuit la reconquête des dernières friches urbaines disponibles sur son territoire. Alors que la ZAC de l’éco-quartier du Val de Ris, située sur d'anciennes friches industrielles, s'est achevée, la création de la ZAC Ferme d'Orangis vient tout juste d'être approuvée en décembre 2018. Un deuxième écoquartier est attendu autour du Château dit Lot.
La ZAC Cœur de Ville du Haillan, localisée à l'entrée Sud du centre-ville de la commune, entre en phase opérationnelle. La Fab, l'aménageur de la Métropole, a choisi la continuité en chargeant Jacques Boucheton d'assurer la coordination architecturale du projet qu'il a dessiné. Il sera accompagné par Trouillot Hermel Paysagistes, l'agence O+, VRD Conception, Lyum, Envolis et Alto Step.
Le concours d'idées de la Métropole porte sur 20 sites historiques et espaces libres à (ré)aménager. Les finalistes, choisis début novembre 2018, ont rendu leur copie : les projets lauréats, qui seront annoncés au MIPIM 2019, "seront retenus en fonction de leur capacité à être co-construits avec les riverains, en favorisant l'innovation sous toutes ses formes".
Saisi par le Gouvernement d’une demande d’avis sur l’appel à projet « Passerelles de la Seine » lancé par la Ville de Paris, le Conseil d’État considère que la conclusion de titres d’occupation du domaine public envisagée doit être requalifiée en contrat de la commande publique. La procédure ne peut, en conséquence, être poursuivie de manière régulière, faute d’avoir fait l’objet des mesures de publicité prévues pour ces contrats. La mairie de Paris se trouve ainsi confrontée à l’alternative de renoncer au projet ou d’engager une nouvelle procédure qui devrait alors être celle prévue, soit pour les marchés publics, soit pour les concessions.