En décembre 2022, les autorisations se situent au même niveau de 30 200 logements autorisés qu'au mois précédent, et restent donc inférieures de 22% à la moyenne des 12 mois précédant le premier confinement, en données corrigées des variations saisonnières et des jours ouvrables (CVS-CJO). Elles augmentent légèrement pour les logements collectifs et en résidence (+2% par rapport à novembre) alors qu'elles reculent légèrement pour les logements individuels (-2%). Ce dernier mois de 2022 confirme les analyses recueillies par Cadre de Ville d'une année annonciatrice d'une crise de la production de logements neufs.
Les travaux concernés représentent un coût estimé à près de 160 M€ TTC. Alors que le prolongement du T1 jusqu'à Colombes n'est pas encore livré, le CD92 lance les études MOE des interventions dont il est maître d'ouvrage, c'est-à-dire les travaux d'insertion et d'aménagements urbains, pour l'extension de la ligne jusqu'au château de Malmaison.
Le sort de la halle Sulzer est enfin fixé. L'Etablissement public d'aménagement du Mantois Seine Aval (Epamsa) a décidé d'y implanter trois programmes distincts : un pôle universitaire à l'Est, un espace végétal dans la partie centrale et un équipement culturel à l'Ouest. La halle sera par ailleurs traversée par deux voies qui relieront le pôle gare au sud du secteur. Alors que les premiers travaux de déconstruction doivent démarrer dans le courant de l'année pour faire tomber les murs périphériques et la toiture mais ne conserver que la charpente métallique, le département des Yvelines lance une mission d'AMO pour définir le "concept-guide" du futur équipement culturel ainsi qu'une étude de programmation.
Désigné parmi les 39 lauréats de l'AMI France 2030-Démonstrateurs de la ville durable, le projet sur le secteur Iéna-Mexico du NPNRU Lille Quartiers Anciens (LQA) prévoit d'intervenir sur plusieurs îlots d'habitat privé en difficulté (cité Iéna, cité Mexico, cité Leclerc, cours Lamoot...), de requalifier la rue d'Iéna et de créer un nouvel espace vert sur une emprise libérée. Dans le cadre de la phase d'incubation des "Démonstrateurs de la ville durable", la SPLA La Fabrique des quartiers lance une étude de programmation architecturale et urbaine d’ensembles bâtis et non-bâtis.
Entre la reconversion de l'ancien site Crédit Mutuel aux Marsauderies, la transformation du site Canon à l'Eraudière et la rénovation du QPV de Port Boyer, le secteur Port Boyer-Eraudière-Marsauderie connait une dynamique forte depuis quelques années, en raison notamment de l'attractivité des bords de l'Erdre. La Ville de Nantes, qui s'interroge sur cette recomposition urbaine annoncée, lance une étude sur ce périmètre de 72 hectares. L'objectif est d'encadrer et harmoniser le renouvellement urbain de ce secteur mais aussi de répondre aux enjeux dégagés dans le cadre de la co-construction du Plan Paysage et Patrimoine du Quartier Nantes Erdre.
"Le principal enjeu de l’accès au foncier est sans doute moins sa disponibilité physique que celui de son prix", écrit sa présidente. L'Observatoire régional du foncier en Île-de-France va installer, ce 7 février, un groupe de travail présidé par Pascal Dayre, chef du service de l'action foncière de la Ville de Paris. Objectif : proposer de pistes de mesures allant dans le sens d'une régulation des prix fonciers, après que le groupe de travail Bouvelot-Apparu de 2022 a proposé des approches de conciliation du ZAN et du développement urbain.
