"Nous savons que nous avons du temps avant une dégradation forte des conditions de vie à +4° en moyenne, mais si nous ne nous y préparons pas dès maintenant, on risque de connaître une crise comme l'humanité n'en a pas connu beaucoup", alerte Pascal Berteaud, le directeur général du Cerema, quand on l'interroge sur le thème d'ouverture de la journée des Entretiens du Cadre de Ville le 17 octobre prochain. Certes, le Plan national d'adaptation au changement climatique (le PNACC) n'a pas pu être mis en consultation publique du fait de la démission du gouvernement.Mais les acteurs des territoires s'y engagent, comme en témoigne Pascal Berteaud.
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Plusieurs axes ceinturant les grands ensembles du quartier et les mettant en liaison vont être profondément remaniés. Priorité est donnée à l'intégration des modes doux, à la végétalisation et au renforcement de la biodiversité, mais aussi à la prise en compte du genre dans l'espace public, avec par exemple la création de parcours lumineux sécurisés co-conçus avec des groupes d'habitantes. Plaine Commune recrute aujourd'hui une maîtrise d'œuvre des espaces publics pour engager cette première phase opérationnelle du projet de renouvellement urbain.
Alors que le chantier de la ZAC Carnot-Parmentier est engagé, la Métropole du Grand Lyon renouvelle la mission d'architecte-urbaniste en chef jusque-là assurée par l'Atelier de Ville en Ville et eEgénie. Pendant les 4 prochaines années, son rôle sera d'approfondir et de finaliser le plan de composition, de mettre à jour le cahier de prescriptions et d'assurer le suivi de l’acte de construire, notamment sur le volet développement durable puisqu'une expertise qualité environnementale de l'urbanisme et du bâti est attendue. Il devra aussi proposer un dispositif de concertation et de participation des habitants.
La SPL Territoires Publics, aménageur de la ZAC EuroRennes, vient de confier une mission de maîtrise d’œuvre au groupement piloté par Lieux Architectes pour le projet d’occupation transitoire des quatre halles du technicentre SNCF. L’opération, portée par la famille Masclet, doit permettre de créer un lieu de transmission, d’expérimentation et d’innovation sur le thème des arts forains, tiers-lieu culturel et numérique qui accueillera des espaces d'exposition et une programmation événementielle. L’objectif du projet d’urbanisme transitoire est d’expérimenter les usages du site et de permettre aux habitants de se familiariser avec cette future polarité culturelle.
Les opérations se concentreront sur le secteur Nord et Ouest et sur le secteur Est, dit “Coteaux 1”. Pour le premier, le projet de renouvellement urbain du quartier prévoit un renforcement de l’attractivité et le désenclavement du quartier à travers des interventions sur les voiries et la refonte de la desserte résidentielle. Trois nouveaux groupes scolaires vont également voir le jour, dont deux sont d’ores et déjà en construction. Pour ce qui est du site “Coteaux 1”, le NPNRU programme une transformation complète du quartier à travers la démolition de plus de 1 000 logements, dont 500 seront reconstitués sur site.
La future zone d’activités de la ZAC Saône Digitale va se déployer sur 17,6 hectares et permettre de répondre à la demande en foncier économique des entreprises mâconnaises et de la Métropole de Lyon. La qualité de vie au travail est l’un des principaux enjeux d’aménagement du secteur, qui sera aménagé à la manière d’un parc paysager, avec de nombreux espaces verts, des parcours sportifs, des espaces de loisirs, des lieux de détente et des espaces de restauration. Aujourd’hui, la SPL 71, titulaire d'une concession d’aménagement jusqu'en 2032, est à la recherche du futur architecte-urbaniste-paysagiste de la ZAC.
