Le 10 septembre prochain, le réseau national des foncières de redynamisation territoriale fera le bilan de ses 3 ans en faveur du développement de cet outil de portage immobilier. Chargée de leur déploiement en appui des collectivités territoriales, la Banque des Territoires aura accompagné la création de 84 foncières aux formats et objectifs divers. Une vingtaine d'autres sont en cours d'étude ou de création. Mais "ce n'est pas l'outil qui fait le projet !", rappelle Michel-François Delannoy, directeur du Département Appui aux Territoires au sein de la Banque des Territoires. Souvent assignées aux commerces, les foncières peuvent en fait accueillir tout type d'activités : pôle de santé, tiers-lieux, équipements publics, locaux associatifs, selon les stratégies de terrain. L'objectif de 3 000 locaux à traiter est en passe d'être atteint.
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Une attention particulière sera accordée aux enjeux de transition écologique et de fabrique de la ville mixte et "reliée" pour ce projet urbain qui se déploie sur 500 hectares entre Villeurbanne et Vaulx-en-Velin. Le futur architecte-urbaniste en chef prendra la suite de Bruno Dumetier et d'Arnaud Devillers qui ont respectivement dirigé l’opération de 2007 à 2020 et de 2020 à 2024. A partir des travaux préalablement réalisés, il devra stabiliser et enrichir le projet du Carré de Soie dans toutes ses dimensions et à toutes ses échelles.
Créée en 2017 pour rendre le centre-ville de cette commune de l'Ouest bordelais à nouveau attractif, la ZAC Coeur de Ville du Haillan entre cette année dans une nouvelle phase. Les premières démolitions ont démarré en février et plusieurs travaux d'espaces publics et d'îlots s’apprêtent à être lancés. Pour accompagner cette période de chantier et "réussir la greffe de ce projet ambitieux", la Fabrique de Bordeaux Métropole lance une mission d'AMO animation, concertation, médiation et communication.
Le plan d’aménagement de la ZAC du Parc d’Innovation d’Illkirch, élaboré dans les années 80, ne correspond plus à la réalité du développement d’une ZAE moderne. L’Eurométropole souhaite donc réviser ce projet de 170 hectares, dont la partie Nord de 110 hectares a déjà fait l’objet d’interventions, afin d’intégrer davantage les enjeux environnementaux, énergétiques et de biodiversité.
Au fil d'une balade sur la dalle de La Défense, du CNIT à la tour Trinity, du Carré Michelet aux ex-Tours Miroirs, Jean-Luc Crochon, architecte familier des lieux, interroge les leviers d'une verticalité vertueuse, à contre-courant du discours dominant, qui stigmatise les IGH en raison de leur poids carbone. Ces objets décriés ont, il est vrai, quelques arguments à faire valoir : leur extrême densité, qui permet de libérer d'importantes emprises au sol, rendues à la nature et aux usagers des quartiers, leur excellente desserte en transports en commun, qui pèse favorablement dans le bilan carbone des opérations, et enfin, la révolution programmatique qui s'empare de ces grands solitaires, pour en faire des éléments constitutifs d'une vie de quartier.
