Dès que les élections municipales seront allées à leur terme, l'établissement public pourra s'appuyer sur une nouvelle gouvernance, et faire entrer à son capital la communauté d'agglomération Melun Val de Seine, dont le territoire couvre la partie orientale des 900 hectares envisagée de longue date sur le site mi-aéronautique mi-agricole. Le développement économique attendu sur cette opération se teinte de plus en plus d'une tonalité industrielle.
Evoqué dans les plans de déplacements régionaux depuis 2010, le projet d’insertion d’un TCSP sur l’ex-RN34 va remédier à "l’insuffisance des liaisons de transport en commun" entre les communes de l’EPT Grand Paris Grand Est. Derrière l’enjeu de mobilité, la création d’un "axe urbain" est aussi, pour l’intercommunalité, l’occasion d’harmoniser la planification de son territoire au long de l’ancienne radiale.
Un premier inventaire de 2016 recensait 114 friches dans l’agglomération, soit une superficie totale de près de 160 hectares. Une deuxième étude est en cours de lancement pour générer une stratégie communautaire portant sur ces délaissés urbains, perçus comme une ressource majeure de foncier et un rempart contre l’artificialisation des sols.
Cinq parkings relais et de covoiturages doivent être construits dans le cadre du plan de mobilité à court terme et le plan de déplacements urbains.
La ZAC Grand Matabiau quais d'Oc s'étend sur 43 hectares au sein du périmètre de la concession de 135 ha confiée à Europolia en octobre 2017 par Toulouse Métropole. L'opération est encadrée, depuis octobre 2019, par un contrat de PPA - un projet partenarial d'aménagement -, qui signe son entrée en phase opérationnelle. De fait, la métropole a approuvé, le 21 novembre, les dossiers de création et de réalisation d'une ZAC sur un secteur de 43 ha. Il inclut les premiers fonciers actifs du projet, mais aussi 7 ha de foncier ferroviaire, et 2,3 ha du centre tehnique du Raisin, où des pollutions ont été diagnostiquées.
Qui aurait parié il y a encore quelques années que l'on accolerait les termes de méthanisation et de paysage ? Face à la l'urgence écologique, les territoires actionnent de nouveaux modes de produire de l'énergie durable, et prêtent désormais attention aux limites que ces projets peuvent susciter en matière de paysage et d'architecture. Le CAUE 77 répond à une attente de CapMétha77, qui fédère les parties prenantes du département autour de la méthanisation, de mieux insérer ces usines dans le grand paysage rural. Elle lance un appel à contribution en direction des paysagistes concepteurs.