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Stéphane Fratacci : "l'offre de service globale qu'apporte la ville doit aboutir mieux et plus vite"

Pour lui, "le temps est un facteur-clé" de l'aménagement urbain. Le directeur général de la CCI Paris Île-de-France porte une vision forte et "globale", dit-il, des possibilités qu'offre la région. Il donne des exemples concrets de projets et d'outils pour conduire une conciliation des usages, dont le travail et le logement sont pour lui des piliers. De ce point de vue, "il faut faire repartir le cycle immobilier", par la construction neuve ou par transformation, notamment de bureaux. "Il faut des terrains, des projets, des autorisations sur de gros volumes." La CCI accueille le 17 octobre les Entretiens du Cadre de Ville, dont les ateliers et débats illustreront les nouveaux chemins du changement urbain pour répondre aux situations d'urgence, notamment dans une présentation de start-up industrielles vertes. "Une transition juste signifie qu'un quartier n'oublie personne, et notamment pas le fait que l'activité économique est structurante pour un territoire."

Île de Nantes : la Samoa cherche le futur opérateur du lot GWEN, dans le quartier République

Ce lot va accueillir un projet de 2 900 m² comprenant 2 550 m² de bureaux et 350 m² de rez-de-chaussée actifs. Basé sur l'optimisation, la mutualisation et l'adaptabilité des espaces, l'aménagement du lot GWEN doit permettre de s'éloigner d'un immeuble de bureaux classiques en permettant à d'autres usages de s'implanter en dehors des heures de travail. La consultation pour la réalisation de ce lot va se dérouler en deux phases avec, dans un premier temps, le 15 novembre 2024, la sélection de 3 à 4 opérateurs avant, dans un second temps, la remise des offres complètes de promotion. Le lauréat du projet sera révélé en janvier 2025.

Paris : urbanisme transitoire pour préfigurer la place du docteur Yersin sur le secteur Bédier

Exit le parking ! A terme, la place du docteur Yersin et l'avenue Bédier, vastes de 2 800 m², devraient muter en un espace valorisant aux multiples usages dans le cadre de la ZAC Bédier-Oudiné, inscrite au NPNRU. La Semapa compte transformer la place et son avenue en une entrée de quartier. Il est également question d'en faire une "place de village". Car à ce jour, bien que très arboré, le secteur est très enclavé et peu lisible depuis les espaces alentours. Avant le démarrage du chantier, l'aménageur souhaite développer l'urbanisme transitoire pour aider les habitants à mieux accepter le temps long du projet. Le premier marché ayant été déclaré infructueux, il relance ainsi la consultation pour se doter d'une assistance à maîtrise d'usage. A noter que la création d'une aire d'apprentissage vélo ainsi que l'installation d'un foodtruck sont d'ores et déjà envisagées pour l'été 2024.

Noisy-le-Grand : micro tendu aux habitants et usagers du Mont d'Est pour réussir le PPA

Le plan guide opérationnel est attendu d'ici fin 2025. Mais avant, la Ville de Noisy-le-Grand et ses partenaires souhaitent "construire une image positive et renouvelée" de ce quartier, victime d'une "obsolescence accélérée". Les signataires du PPA sont ainsi toujours en quête d'une "stratégie d'animation du PPA" à travers des actions de concertation, de communication, d'événementiel et d'activation de sites via l'urbanisme transitoire. Plusieurs AMI seront notamment lancés début octobre 2024. Des locaux allant de 132 à 890 m² seront ainsi mis à disposition d'opérateurs spécialisés dans l'animation artistique, l'accueil de jeunes entreprises et l'innovation au sens large. Objectif : mettre en lumière les atouts du Mont d'Est, mais aussi les projets engagés ou à venir dans le cadre de sa transformation.

L'Île de Ré élabore sa stratégie locale de gestion de la bande côtière

Après Rochefort l'an passé, l'île de Ré entre à son tour dans la danse. Accompagnée par le GIP Littoral, la communauté de communes vient de lancer une étude pour élaborer sa stratégie locale de gestion de la bande côtière. La 4ème de Charente-Maritime et la 13ème de Nouvelle-Aquitaine. Du fait de son caractère insulaire et de sa faible altimétrie, le territoire rétais est doublement exposé au risque de submersion marine et à celui de l’érosion côtière. Cette étude va être conduite par Egis et Espelia dans l'optique d'aboutir à une stratégie à horizon 2050 et à un plan d'actions pour les 5 prochaines années.